mercredi 10 juillet 2013

un écureuil roux dans notre cyprès

Chaque matin entre 7 h et 8 h 30 l'écureuil roux nous invite à son petit déjeuner de cônes de cyprès.
Un petit bruit de grignotage, des débris qu'il jette, une tache rousse suffisent pour le localiser  dans les 10 m de hauteur du cyprès  et l'observation peut commencer. Où se placer ? A un mètre de notre terrasse (c’est trop près, on pourrait l’effrayer), ou à 7-8 m à la fenêtre chez Andreas (c’est mieux – avec un zoom de 300 mm et beaucoup de patience).
Quelle idée l'a décidé à installer ses quartiers dans ce conifère si proche de la maison, de ses activités humaines et des animaux - chien, chat - qui peuvent le déranger ou même l'attaquer ? En l'observant on comprend vite : le cyprès, lourdement chargé de ses fruits - des cônes sphériques qui renferment les précieuses graines -  est avant tout son garde-manger.


Il se saisit d'un cône  entre ses deux pattes avant et il commence la dégustation écaille après écaille à la recherche des graines. Quand il ne reste que le trognon, il le jette et part vite à la recherche d'un autre cône, parfois juste à côté, parfois plus haut ou plus bas en se faufilant entre les branches.
Son agilité est étonnante. Une longue queue « en panache » lui sert de balancier et de gouvernail lorsqu'il grimpe . Son adaptation au milieu est parfaite : squelette léger, longues griffes, il étale la queue et écarte les membres quand il saute. Le cyprès est à 60 cm du bord du toit , un rien à franchir pour notre acrobate.


A-t-il construit sa « hotte ,» (son nid)  dans le cyprès ou bien sous le toit ? Mystère ! Pour étancher sa soif, nous avons placé une petite réserve d'eau à côté du cyprès, mais bien rusé celui qui le verra en train de boire.
L'écureuil est aussi un bon nageur. Nous l’avons vérifié sur les îles du Rhône près de Condrieu (l’île au Beurre). Un peu loin, le sujet, pour le zoom de notre petit appareil photo compact .



Les écureuils roux sont en voie de disparition, victimes de la route et remplacés par les écureuils gris venus d’Amérique du Nord devenu invasifs parce plus gros et plus forts et plus résistants aux maladies. Ils ont pratiquement disparu en Angleterre.
Alors, nous sommes particulièrement attentifs à ce nouveau voisin si sympathique. Mais il a déjà terminé son repas et nous dit au revoir en disparaissant dans l'épaisseur du feuillage.

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